Les tranquillisants et les somnifères (anxiolytiques et hypnotiques de la famille des benzodiazépines) entraînent 2 types de dépendances :
Associés à l’alcool, ils en augmentent les effets et conduisent souvent à des épisodes de passage à l’acte avec amnésie antérograde (oubli à mesure). Ces médicaments ont aussi pu être utilisés comme « drogues de soumission » de façon criminelle (viols, vols…). En 2010, 18 % des 18-75 ans déclarent avoir pris au moins un médicament psychotrope au cours des 12 derniers mois.
CHIFFRES ET DONNÉES CLÉS
de consommateurs occasionnels
de consommateurs réguliers
des accidentés de la route sont dus à la prise d'un médicament altérant l'aptitude à conduire
En France, la consommation de médicaments anxiolytiques et hypnotiques est très fréquente et constitue un facteur de risque d’abus et de dépendance particulièrement pour la classe des benzodiazépines.
En effet, la prescription de benzodiazépines ou de ses dérivés pour le traitement de symptômes anxieux ou de troubles du sommeil doit se faire sur une durée courte de quelques semaines. Cependant, lorsque la consommation devient chronique ou abusive, des symptômes de dépendance apparaissent et l’arrêt devient difficile voire dangereux avec un risque de crise convulsive.
Une prise en charge spécifique est donc souvent indiquée et une hospitalisation est parfois nécessaire. Ses objectifs sont un sevrage partiel ou complet progressif sous surveillance médicale ainsi qu’une évaluation et un traitement des troubles psychiques ayant motivé la prescription de benzodiazépines.
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